Arrivé au Fuilet avec sa carriole tirée par 2 chevaux, il vient de sa Nièvre natale visiter les horlogers de la grande région. Durant sa tournée il s’arrête certains soirs à l’hôtel Maugeais, le seul à proximité qui lui permette de faire paître ses 2 chevaux.
Lors de ses arrêts au Fuilet, il se passionne pour ce village et apprécie la joie de vivre de ses habitants. Le pas de porte de Mr Oger, horloger sur la place centrale, est à vendre. L’affaire est conclue.
L’horloger doit avoir plusieurs cordes à son arc. Outre sa passion pour l’entretien des montres (tocantes) et horloges de ses clients, il doit maîtriser l’art de la bijouterie et de la joaillerie : souder, sertir, graver. Il doit avoir des notions de gemmologie. Il vend les bagues et les alliances lors des fiançailles et les mariages ; les médailles et les gourmettes pour les baptêmes, les missels, les chapelets et les crucifix pour les communions.
La mobilité des villageois ne leur permet pas de se déplacer avec facilité dans les villes pour choisir des lunettes. L’horloger va leur rendre le service et leur proposer quelques binocles.
L’horloger apporte un autre service : il est photographe. On le demande pour capturer tous les participants de la noce avec son appareil argentique à plaques de verre bien calé sur son vélo. Et un petit plus lui est demandé : il doit animer la noce par ses chansons et ses bons mots. Jean-Baptiste (et ses enfants) sait faire tout ça. Et le soir, il rapporte à sa famille les gâteaux qu’on lui a généreusement donnés.
Les pendules des églises ne sont pas électrifiées. L’horloger doit grimper régulièrement au clocher pour remonter le mouvement, entretenir le mécanisme. De là-haut il découvre le spectacle toujours renouvelé de la campagne environnante.
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